Lundi 17 janvier à 18h30 : Soirée conférence-débat et concert ! 

Proposée par les Cafés Géographiques de Limoges et les musiciennes de La Reine Garçon ! 
Interventions autour de la question : « Les espaces de lutte queer et féministes : (non-) mixités ? » 
Et découverte tout au long de la soirée, des mélodies envoutantes de La Reine Garçon !

+ d’infos sur les intervenant.e.s : 

Le Café Géo (-féministe et dépatriarcal) 

Dans les espaces publics comme dans les espaces privés, au travail, à l’école ou chez le médecin, des personnes subissent des discriminations ou des violences en raison de leur genre, c’est-à-dire des attentes sociales qui sont associées à leur sexe. Différentes stratégies de défense et d’émancipation ont été élaborées par les mouvements féministes et LGBTQI au cours du temps. 
Nous avons invité deux universitaires queers et féministes pour illustrer les débats que ces solutions suscitent. Dans ce temps de parole à deux voix, Marion Tillous présentera ses recherches sur les wagons de métro réservés aux femmes et les controverses qu’ils ont suscités au Caire et à São Paulo. Elle abordera en particulier l’intersection des enjeux de genre et de classe au sein de ces controverses. Ensuite, avec Cyril Blondel, ielles mettront en relation ces luttes quotidiennes de femmes pour et dans l’espace public avec les luttes de militant.e.s féministes et LGBTQI+ dans les lieux de la militance. Il s’agira en particulier de s’interroger sur l’intérêt stratégique de revendiquer une identité de genre pour dénoncer les discriminations associées, de la pertinence tactique d’espaces non mixtes, et des possibilités d’alliances et de complicités. Ielles s’appuieront sur leurs propres expériences militantes, notamment dans le cadre de la commission de géographie féministe (et queer) dont ielles sont co-responsables.

Le concert

Avec La Reine garçon, on assiste à une véritable transformation en bord de ciel aussi bien humaine qu’artistique. En remettant en question les genres et les certitudes, Fabien et Delphine dessinent les contours d’un futur rendu vivable par la possible relation fusionnelle entre nature et humain, dignité et innocence, homme et femme. Après plusieurs années de recherches stylistiques et d’expérimentations souvent audacieuses, les deux musiciennes embrassent dans un même élan folk américaine, pop anglaise, chanson française, tropicalisme brésilien et folklore méditerranéen. Deux guitares et deux voix pour des chansons en apesanteur, délicates et épurées. De petites touches de glockenspiel, mandoline, piano, harmonica, guitare électrique vintage complètent ces structures légères, ourlées d’illusions sonores signées Naïm Amor et son violon polymorphe.
Leur premier album éponyme est paru le vendredi 21 mai 2021, au label La Grange aux Belles